Ðãɫֱ²¥

Valedictorians du BSE

Deux finissantes de l’École de l’environnement Bieler choisies pour prononcer le discours d’adieu

Cette année, l’École de l’environnement Bieler était fièrement représentée par deux étudiantes exceptionnelles aux cérémonies de collation des grades.

Arwen Low

En juin dernier, Arwen Low, aujourd’hui diplômée de l’École de l’environnement Bieler, est montée sur scène comme major de promotion lors d’une des cérémonies de collation des grades de la Faculté des arts. Si l’on en juge par son discours, dans lequel elle comparait la communauté mcgilloise à un écosystème plein de vie, son parcours ne fait que commencer.

Originaire de Montréal, Arwen s’intéressait à la politique bien avant d’entrer à l’université. Elle a été ravie d’être acceptée au premier cycle en science politique à l’Université Ðãɫֱ²¥, mais, contre toute attente, c’est le volet environnemental de son programme (cheminement Joint Honours en environnement) qui l’a captivée.

« J’ai choisi la science politique, mais je me suis rendu compte qu’il me manquait quelque chose. Les questions environnementales m’intéressent et j’ai trouvé enrichissant mon passage à l’École de l’environnement Bieler. » Étudiante à la Faculté des arts, Arwen s’est découvert un attrait insoupçonné pour les cours de science des écosystèmes. « Comme je suis orientée vers les sciences humaines, je ne m’attendais pas du tout à m’y intéresser autant », dit-elle.

À l’École de l’environnement Bieler de l’Université Ðãɫֱ²¥, divers parcours peuvent mener à l’obtention d’un diplôme en environnement. Les cours peuvent apporter une dimension nouvelle à n’importe quelle spécialité de la Faculté des arts, de la Faculté des sciences ou de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement. C’est un aspect de l’École qui plaît à Arwen.

« Les programmes de l’École fournissent une perspective globale, nécessaire à toute carrière dans le domaine de l’environnement. Et la communauté offre des possibilités de soutien infinies, que ce soit sur le plan interpersonnel ou en ce qui concerne les études ou la vie professionnelle. »

Le rôle d’Arwen à l’École ne s’est pas limité à sa présence en classe : elle a été vice-présidente de l’Association des étudiantes et étudiants en environnement de l’Université Ðãɫֱ²¥ et a reçu du soutien financier du Fonds pour l’apprentissage expérientiel de l’École de l’environnement Bieler pour assister à un congrès politique national.

Ce congrès a été profitable à Arwen : elle a été l’une des femmes élues représentantes du Québec au Conseil fédéral du Nouveau Parti démocratique, ce qui a renforcé sa motivation pour la défense de l’environnement et son intérêt pour la politique au niveau local. Le financement qu’Arwen a reçu lui a permis d’appliquer les connaissances acquises à l’Université, de rencontrer des personnes partageant ses idées et de participer à des réunions.

Arwen a travaillé en étroite collaboration avec Amy Janzwood, professeure à l’École de l’environnement Bieler.

« J’ai eu la chance de participer à un très grand nombre de projets de recherche indépendants comme étudiante au premier cycle », souligne Arwen. Elle estime que l’un de ses projets les plus remarquables a été la collaboration, sous la supervision de la professeure Janzwood, à une étude sur l’« écofrontiérisme » (ecobordering), nouvelle tendance politique qui préconise la rhétorique anti-immigration comme moyen de protection de l’environnement. « Cette idéologie gagne du terrain au Canada et aux États-Unis, particulièrement chez les partis de droite », explique Arwen.

La jeune diplômée se joindra bientôt à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), à Paris. Elle se penchera sur les politiques régionales et rurales, plus précisément sur les solutions climatiques locales et l’accès équitable aux services en région.

L’OCDE épaule les gouvernements locaux et nationaux en misant sur les entrepreneurs et les petites et moyennes entreprises. Elle favorise le développement inclusif et durable en région et dans les villes en stimulant la création d’emplois locaux et en soutenant des politiques touristiques efficaces.

Dans son discours d’adieu, Arwen a exhorté les autres personnes diplômées à trouver leur voie et à donner le meilleur d’elles-mêmes à leur communauté. Grâce à ses connaissances politiques et à sa détermination à défendre la cause environnementale, Arwen laissera très certainement sa marque.

Jennifer McDonald

Originaire de Chelsea, au Québec, Jennifer McDonald connaissait déjà bien Montréal. Toutefois, son arrivée sur le campus a été un saut dans l’inconnu, puisqu’elle était la première de sa famille à faire des études supérieures.

« J’avais l’impression que tout le monde avait compris quoi faire, alors que, moi, je devais faire beaucoup d’efforts pour me familiariser avec mon nouvel environnement », se souvient-elle.

Malgré l’incertitude initiale, Jennifer a fait de brillantes études au campus Macdonald de l’Université Ðãɫֱ²¥, si bien qu’elle a été choisie pour prononcer le discours d’adieu lors d’une des cérémonies de collation des grades de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement, en juin dernier.

« Je suis ravie d’avoir été nommée major de promotion, dit-elle. Comme notre campus est petit, il était important pour moi d’insister sur les relations interpersonnelles et sur la nécessité de travailler ensemble pour apporter de véritables changements. »

Dans son discours, Jennifer a mis en évidence l’atmosphère qui règne au campus Macdonald : la communauté est soudée, accueillante et toujours prête à aider. Ce milieu unique a façonné son parcours universitaire.

Tout au long de son cursus, Jennifer a su saisir un éventail d’occasions, du travail pratique sur le terrain à des recherches universitaires, notamment un stage aux Nations Unies.

« Aux Nations Unies, j’ai côtoyé beaucoup de gens très instruits, de tous les horizons, se souvient-elle. Ma perspective interdisciplinaire de l’environnement m’a aidée à communiquer avec des personnes qui voient les choses sous un angle différent. »

Alors que Jennifer avait entrepris ses études dans une optique scientifique, elle a trouvé inestimable la nature interdisciplinaire de son programme. « Cet aspect du programme m’a été très utile. »

Le travail sur le terrain a été l’élément central de sa formation, et le milieu naturel où est situé le campus Macdonald a constitué le cadre idéal. « Parce que j’étais entourée par la nature, j’ai profité d’occasions uniques et j’ai développé un fort sentiment d’appartenance à la communauté. Tout le monde se connaît », ajoute-t-elle.

Jennifer quitte l’Université non seulement avec un diplôme en poche, mais aussi avec une profonde reconnaissance pour l’expérience qu’elle a vécue au campus Macdonald et les liens qu’elle y a tissés.

Félicitations à Arwen, à Jennifer et aux autres diplômés de l’École de l’environnement Bieler et de l’Université Ðãɫֱ²¥!

Back to top